L’odorat des chiens se montre particulièrement efficace pour détecter de nombreuses substances qui laissent des traces en suspension dans l’air qu’il s’agit des produits stupéfiants comme d’explosifs. Malheureusement, leur formation a un cout très important et leurs capacités présentent certaines limites.
Aussi, les chimistes de l’Univeristé Cornell proposent une nouvelle solution : un polymère extrêmement sensible capable de détecter les EEI (Engins explosifs improvisés).
Le RDX (cyclotriméthylènetrinitramine) est l’explosif le plus largement répandu dans les unités terroristes. Il
William Dichtel et Deepti Gopalakrishnan viennent ainsi de mettre au point un polymère capable de déterminer rapidement la présence de RDX à la surface d’un objet ou même dans l’air.
Le Polymère est fabriqué de sorte qu’il puisse absorber la lumière et en transporter l’énergie sur toute sa structure, il relâche ensuite cette énergie lumineuse sous la forme de fluorescence. Si l’énergie rencontre une molécule d’explosif lorsqu’elle parcourt le polymère elle se transforme alors en chaleur plutôt qu’en lumière. Le polymère cesse alors de briller.
Le matériau est ainsi capable de détecter d’infime quantité d’explosif, et permettrait d’identifier des personnes ayant manipulé des EEI.
L’un des objectifs du projet vise maintenant à permettre au polymère de ne pas détecter les explosifs uniquement sur la main des individus, mais directement depuis un groupe de personnes dont l’une pourrait transporter une bombe dans un sac.
Le polymère développé pourrait être appliqué sur des détecteurs d’explosifs déjà existants, en complément, et pourquoi pas à l’avenir, remplacer totalement l’usage des chiens renifleurs.