Sale temps pour Qualcomm. Alors qu’il rencontre des problèmes avec son SoC haut de gamme Snapdragon 810 et qu’il doit faire face à un MediaTek de plus en plus gourmand, voici qu’il se retrouve une nouvelle fois dans le viseur de la Commission européenne.

La commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager vient en effet d’ouvrir deux enquêtes. Elle suspecte Qualcomm d’abus de position dominante. Il s’agit de déterminer si la firme américaine, qui équipe deux tiers des smartphones et tablettes dans le monde, a effectivement proposé des ristournes afin d’être le fournisseur exclusif de certains fabricants et si elle a pratiqué la vente à perte pour évincer les concurrents.

Dans un communiqué, Qualcomm nie les accusations. Il se dit toutefois prêt à coopérer, comme il l’a déjà fait par le passé. Si l’abus de position dominante était prouvé, le groupe américain risquerait une amende pouvant représenter 10 % de son chiffre d’affaires, soit 2,5 milliards de dollars.