Myspace png Depuis le rachat en 2005 de MySpace par le groupe News Corp, c'est l'effervescence parmi les sites communautaires. Les investisseurs et autres groupes prêts à se diversifier dans ce secteur grandissant frappent aux portes des jeunes startup et espèrent dénicher la perle du Web de demain. Ainsi, les groupes Walt Disney et Viacom ont racheté ces dernières semaines les jeunes pousses que sont Club Penguin et DowneLink.com.

Facebook logo png Sujets à de nombreuses rumeurs de rachats depuis plusieurs mois, le groupe Facebook rencontre une courbe d'affluence exponentielle, se posant comme le rival potentiel du géant du secteur : MySpace. Pour l'heure, ce réseau communautaire n'est toujours pas tombé dans l'escarcelle d'un géant du Web, tout comme Classmates, propriété d'United Online.

Bebo logo png Autre portail qui pointe le bout de son nez : Bebo.com. Le directeur exécutif de ce réseau communautaire très présent au Royaume-uni n'a pas nié un possible rachat de son entreprise. Bebo a récemment dépassé MySpace et pris la première place du réseau communautaire le plus utilisé en Grande-Bretagne.

Ning logo png Il y a quelque temps, nous vous parlions également de Ning, fondé notamment par Marc Andreessen, pionnier du navigateur Netscape. Ce portail permet de se créer son propre réseau communautaire en quelques secondes et a récemment fait l'objet d'un investissement de 40 millions de dollars.

Logo orkut Tous ne réussiront pas à s'imposer sur le plan international, de nombreux réseaux communautaires devraient en effet essuyer de cuisants échecs, a déclaré Cody Willard, expert en télécommunications relayé par Reuters, citant pour exemple Orkut, le réseau communautaire de Google qui n'a pas su accrocher les internautes américains, si ce n'est le public brésilien.

En juillet, MySpace recensait 61,3 millions de visiteurs uniques en juillet dernier aux USA, suivi par Facebook avec 19,5 millions - mais une croissance de 129 %, Classmates avec 12,7 millions et LinkedIn ( 4 millions ). Il n'empêche que de tous ces portails émergents, seul Facebook semble promis à un bel avenir, les autres devant sans doute se contenter à l'avenir de changer de stratégies pour survivre.

A l'heure actuelle, plusieurs observateurs de Wall Street estiment en effet que la valorisation de Facebook s'élève à plus de un milliard de dollars, une somme qu'avaient refusé ses fondateurs l'année dernière lorsque Yahoo lui avait fait une telle offre.