" L'Europe est à la traîne ", a confirmé Philippe Keryer, responsable chez l'équipementier Alcatel-Lucent, lors du Broadband World Forum organisé à Paris. Le Vieux Continent ne devrait pas passer à LTE avant 2013, ce qui ne fait pas les affaires des fournisseurs d'infrastructures et qui risque surtout de défavoriser les économies européennes.
Dans le même temps, les réseaux mobiles 3G+ européens offrent des couvertures plus denses que celles de leurs homologues américains, avec une meilleure qualité de service, ce qui n'impose pas un passage rapide à la 4G.
Les opérateurs européens assument leur choix
D'autre part, l'implantation d'un réseau de hotspots WiFi et le système à venir de bascule transparente du réseau mobile à ces hotspots, ainsi que le déploiement de femtocells, peuvent servir d'éléments de transition pour répondre à la montée des usages data mobiles via les smartphones et tablettes.
Cependant, outre son implantation en zones urbaines denses pour répondre aux profils de consommation data, la 4G LTE doit aussi permettre de fournir du haut débit en zone rurale sur les sites difficiles d'accès pour l'Internet fixe.
A noter enfin que pour les premiers réseaux LTE déployés, les opérateurs ont choisi d'aligner les tarifs sur ceux de leurs réseaux 3G, à la fois pour inciter les consommateurs à basculer vers la 4G et parce que le coût des transferts de données est moins élevé avec les réseaux très haut débit mobile.
En France, les attributions de fréquences ont commencé avec la bande 2,6 GHz et ont déjà rapporté près de 1 milliard d'euros, tandis qu'il faudra attendre après le 15 décembre pour les fréquences de la bande 800 MHz
Publié le
par Christian D.

Source :
Reuters

Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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