Cela devient une habitude avec cette taxe dite télécoms. Bouygues Telecom, Orange, SFR et Free s'inquiètent d'une hausse de cette taxe servant à financer l'audiovisuel public. Dans un communiqué, la Fédération française des télécoms monte au créneau après l'approbation de la Commission des finances de l'Assemblée nationale.

Le texte du projet de loi de finances pour 2017 doit commencé à être examiné en séance publique à l'Assemblé nationale à partir de demain. Autrement qualifiée de taxe France Télévisions, la taxe télécoms devrait être portée à 1,4 % du chiffre d'affaires des principaux opérateurs contre 1,3 % auparavant.

Les opérateurs mettent en balance cette augmentation avec la poursuite de leurs efforts d'investissement pour le déploiement des réseaux à très haut débit fixe et mobile, et pour l'aménagement numérique du territoire.

" Cet effort supplémentaire de plusieurs dizaines de millions d'euros se rajoute aux 1,8 milliard d'euros qui auront été acquittés par les opérateurs depuis la création de cette taxe en 2009 jusqu'à cette année, montant cumulé qui représente l'équivalent de 3,8 millions de prises en fibre optique ou d’environ 18 000 installations d’antennes 4G. "

À l'origine, la taxe télécoms était de 0,9 %. Les opérateurs n'ont eu de cesse de pester contre son augmentation, sans véritable effet. Dans un secteur très concurrentiel, la menace d'une répercussion de sa hausse sur la facture de l'abonné n'a pas été réellement mise en application.