Thomas Pesquet s'envolera le 15 novembre 2016 depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan pour rejoindre l'ISS dans laquelle il passera six mois. L'astronaute français a récemment levé le voile sur le programme de sa mission baptisée Proxima.

Il en a tout d'abord expliqué le nom, issu de la suggestion d'un Toulousain de 13 ans ! : "Proxima comme Proxima du Centaure, explique Thomas Pesquet, la plus proche étoile de nous, qui est une destination hypothétique et symbolique pour l’exploration à long terme. Proxima pour proximité, car on va dans l’espace d’abord pour servir les personnes qui sont sur Terre et aussi parce que pendant 6 mois je vais essayer de rester proche des gens via les réseaux sociaux. Enfin, le ‘X’ central évoque les mathématiques, l’inconnue qui mène à la connaissance."

ISS

Au total, ce sont entre 150 et 200 expériences scientifiques qui seront mises au point par le Cadmos ( Centre d'Aide au Développement des Activités en Micropensanteur et des Opérations Spatiales du CNES). Expériences de physiologie humaine, mécanique des fluides, science des matériaux, physique fondamentale, Thomas Pesquet participera à l'installation d'une horloge atomique ultra stable baptisée Pharao qui sera fixée à l'extérieur de l'ISS. L'horloge permettra de vérifier les travaux d'Einstein sur la théorie de la relativité générale.

Thomas Pesquet commente : "La station spatiale est un outil sans équivalent pour faire des investigations. Il y a à bord 14 racks, chacun de la taille d’une cabine téléphonique qui sont autant de laboratoires. Il n’y a pas d’autre lieu où l’on peut, par exemple, faire léviter des matériaux en surfusion et comprendre ainsi quels phénomènes thermodynamiques les amènent à se solidifier, ce qui peut ensuite avoir des implications dans la métallurgie, la bijouterie ou les moulages de précisions".

Désormais, l'astronaute français dispose d'un an pour parfaire son entrainement physique et répéter les différentes procédures et manoeuvres.