
Selon lui, " la mission la plus importante à réaliser dans les deux prochaines années est d'élever le bureau Linux de quelque chose de stable et robuste mais pas spécialement joli vers quelque chose que nous pourrions qualifier d'art ". L'entrepreneur reconnaît que l'iPhone est une " expérience logicielle parfaite " mais il ne veut pas que Linux se contente de seulement cloner l'interface proposée par Apple, souhaitant que les développeurs aillent plus loin et la dépassent.
Pour Shuttleworth, l'innovation informatique est stimulée par l'ouverture et " le logiciel libre [en] est la forme ultime ". Pour permettre cette innovation, la communauté doit, pour le leader d'Ubuntu, créer des logiciels extensibles. Selon lui, les développeurs devraient pouvoir écrire des morceaux de code sans avoir à en demander la permission, tout en laissant la base du logiciel intacte et cohérente.
Un autre point intéressant de la conversation est que, selon Shuttleworth, l'un des points majeurs pour faire avancer le logiciel libre est la tolérance envers les autres systèmes d'exploitation. " Nous devons trouver comment travailler avec Windows ", a-t-il dit; peut-être une manière de montrer un certain désaccord avec les puristes du Libre.
De simples déclarations?

Pourtant Ubuntu est une jeune distribution, initiée seulement en 2004. Certains critiquent fréquemment Canonical pour sa participation dans Linux et les logiciels libres, en retrait par rapport à Red Hat ou à Novell. La meilleure chose, pour Canonical et Ubuntu, pourrait être de faire taire une partie de ses détracteurs en devenant le fer de lance d'une nouvelle génération d'environnement de bureau. La réponse : d'ici les " deux prochaines années " ?
Source :
Eweek