Le modèle économique choisi par Apple pour commercialiser son premier téléphone portable iPhone semble se heurter en France au problème de l'interdiction de la vente liée, qui obligerait la société à proposer son terminal en vente libre en plus du partenariat avec Orange.

Or cet aspect est difficilement conciliable avec un système de génération de revenus à partir de l'utilisation du terminal chez l'opérateur en question si les appareils mobiles sont utilisables sans contrepartie chez les concurrents.

Cette même pratique d'interdiction de vente liée vient d'être mise en lumière à l'occasion d'une plainte contre Apple déposée en Californie pour la violation d'une loi locale, dite loi Cartwright, qui interdit à Apple de ne vendre son modèle iPhone que par l'intermédiaire de l'opérateur AT&T.


Libérez les iPhones !
Selon MacWorld, un certain Timothy Smith, représenté par l'avocat Damian Fernandez, de Saratoga, Californie, a déposé une plainte demandant la libération des iPhones de tout bridage obligeant à ne choisir que AT&T comme opérateur mais aussi pour empêcher Apple d'annuler la garantie des iPhones débloqués, comme cela a été observé précédemment.

M. Smith a ainsi lancé une procédure en action collective ( class action ), espérant que d'autres citoyens américains soutiennent son initiative. Après la plainte concernant la baisse de prix de 200 dollars intervenue deux mois après le lancement de l' iPhone, celle qui reprochait le coût du remplacement de la batterie et l'éventuelle violation d'un brevet portant sur le clavier virtuel, c'est donc une nouvelle affaire à laquelle devra faire face Apple.

En France, la situation tendue des dernières semaines semble être sur la voie d'une issue favorable en novembre, de l'aveu même de Didier Lombard, président du groupe France Télécom, lors d'un entretien au journal Le Républicain lorrain.

C'est désormais vers le mois de novembre que devrait être proposé le terminal mobile, malgré les négociations difficiles entre Orange et Apple.
Source : MacWorld