
Google, l'un des candidats à l'enchère, a proposé des conditions d'ouverture du futur réseau qui ont été en partie acceptées par la FCC ( Federal Communications Commission ), le régulateur américain chargé de superviser le processus.
Ce choix a fortement déplu aux opérateurs mobiles américains, habitués à contrôler étroitement les tenants et les aboutissants de leurs réseaux, et en particulier à Verizon Wireless, qui est allé jusqu'à attaquer en justice le régulateur, estimant qu'il outrepassait ses droits.
Qui intimide qui ?

Frontline estime que l'opérateur Verizon a tenté par un lobbying forcené de faire modifier en douce les conditions de l'enchère tout en prétextant un procès en façade. Verizon " veut tout à la fois ", explique les avocats de Frontline Wireless. " La tactique qui consiste à lancer des procédures pour atteindre ses objectifs devrait être fermement condamnée ", poursuivent-ils.
Frontline accuse Verizon de ne pas communiquer l'ensemble de ses échanges avec les membres de la FCC, comme l'exige pourtant la législation. A ce titre, la société demande que la FCC sanctionne durement l'opérateur, en l'interdisant de participer à l'enchère.
Si cette mesure extrême existe dans l'arsenal de la FCC, cette dernière se contente pour le moment de demander à Verizon de fournir les notes détaillées de ses réunions, ce qu'il a commencé à faire. En attendant le début de l'enchère fixé au 16 janvier 2008, la pression monte lentement mais sûrement entre les différents enchérisseurs potentiels.