Le dernier week-end de Pâques a été très mouvementé pour Twitter. Le site de micro-blogging a en effet eu maille à partir avec un ver informatique exploitant des vulnérabilités cross-site scripting.  Ce malware a réussi à corrompre des centaines de comptes et a été à l'origine d'une dizaine de milliers de tweets qui ont facilité sa propagation.

Plus de peur que de mal pour une menace rapidement annihilée par Twitter et dont finalement le seul objectif aura été la médiatisation de son auteur, un new-yorkais de 17 ans dénommé Michael Mooney, alias Mikeyy. L'opération de communication aura en tout cas été lucrative pour Mooney qui grâce son ver a obtenu un emploi de développeur Web et d'analyste en sécurité informatique. Également une opération de communication pour son employer exqSoft Solutions.

En l'espace de quelques semaines, il s'agit du deuxième cas de recrutement d'un " hacker " ayant fait la preuve de quelques talents informatiques qui pour le cas de Mikeyy sont toutefois largement tempérés par Sophos. L'éditeur britannique de solutions de sécurité estiment par ailleurs que l'exemple donné est très mauvais avec cette sorte de récompense à la clé pour tout jeune " hacker " en mal de reconnaissance.

" Des hackers comme Mikeyy Mooney ne sont pas des génies, et nous n'avons pas besoin d'un afflux d'autres gamins à la recherche d'un travail en exploitant des failles dans des logiciels ou des sites Web, plutôt que de les rapporter de manière responsable "

, a déclaré Graham Gluley de Sophos à The Register.