Et si le Nantais a été choisi, c'est que son idée intéresse fortement Google. Le Google Science Fair est un concours mondial de projets scientifiques qui propose à chacune de présenter ses projets, et récompense les gagnants par des prix allant jusqu'à 50 000 $ et pourquoi pas la signature d'un partenariat pour la fabrication et la commercialisation de certains concepts.

guillaume rolland reveil olfactiv Google science Fair  Le projet qui a retenu l'attention de Google chez le Français est un réveil olfactif. Sous une apparence relativement normale de réveil matin, le sensorwake de guillaume Rolland troque la sonnerie violente du réveil par la diffusion d'une odeur à choisir parmi plusieurs : café, chocolat, viennoiseries, pain grillé, fraise tagada, confiture à l'abricot ou autres huiles essentielles.

Et si les odeurs ne suffisent pas, une alarme finit par tirer l'utilisateur du lit... Inutile a priori puisque lors des tests, les utilisateurs se sont réveillé 100 % du temps simplement avec la diffusion d'odeurs.

Les parfums sont stockés dans des dosettes, à la façon des capsules de café des machines automatiques distribuées dans le commerce. À l'heure du réveil, un ventilateur se met en route et un flux d'air passe par le diffuseur avant d'aller chatouiller les narines des dormeurs. Il faudrait entre 30 secondes et 1 minute pour être réveillé par le Sensorwake, le tout, en douceur.

sensorwake  Pour guillaume, l'idée du Sensorwake lui vient de son père, directeur d'une maison de retraite, qui lui avait partagé les difficultés de certains résidents à se lever le matin, notamment ceux souffrant de déficience auditive.

Son réveil n'est toutefois pas véritablement nouveau, l'année dernière, il lui avait déjà permis de remporter le concours Science et Vie Junior.

C'est un troisième prototype qui sera présenté du 20 au 24 septembre dans la Silicon Valley. Si l'invention est brevetée, l'étudiant a déjà quelques partenaires, notamment la société de marketing olfactif Exhalia qui lui a fourni des odeurs originales. L'École centrale lui a également mis à disposition une de ses imprimantes 3D afin qu'il puisse terminer son projet pour proposer une version la plus aboutie possible.

Et le jeune homme ne compte pas s'arrêter là, puisqu'il participera au Concours Lépine du 5 au 15 septembre à Strasbourg. De nombreuses entreprises se seraient déjà présentées comme intéressées par son réveil, mais le Nantais souhaite d'abord en finir avec les concours dans lesquels il s'est engagé.