Jon Rubinstein, ancien d'Apple (entre autres) devenu CEO de Palm en 2009, avait pris la direction du fabricant des Treo au moment du lancement des premiers smartphones sous WebOS, système d'exploitation mobile successeur de feu Palm OS.

Un an plus tard, faute de parvenir à redresser la barre sous l'impact de iOS d'Apple, et tandis qu'Android montait inexorablement, il revendait Palm et WebOS au groupe HP pour 1,2 milliard de dollars, avec l'idée que ce dernier en fasse l'instrument de sa stratégie mobile avec des passerelles possibles vers d'autres équipements comme les imprimantes ou en surcouche à Windows pour les ordinateurs HP.

Jon Rubinstein était alors intégré à la direction de HP pour superviser cette évolution. En juillet 2011, il est déplacé vers un rôle assez vague de responsable de l'innovation d'une autre branche d'activité de HP tandis qu'un autre cadre, Stephen DeWitt, était placé à la tête du développement de WebOS.


Fin d"une époque
Rubinstein 02 Un mois plus tard, Leo Apotheker, CEO de HP (plus pour longtemps), annonçait la fin de toute stratégie mobile et n'envisageait plus guère d'avenir pour WebOS. Après avoir éliminé la composante hardware de ce qui fut Palm, faute d'avoir percé avec les smartphones et la tablette WebOS HP TouchPad ( dont Jon Rubinstein vantait encore les mérites en juin 2011, voir notre photo ) la partie software est finalement transformée en projet open source.

Dernier acte de la dissolution de Palm, Jon Rubinstein vient de quitter le groupe HP au terme d'un accord qui lui imposait de rester au sein du groupe sur les 12 à 24 mois suivant l'acquisition. Le blog All Things Digital indique qu'il ne s'agit guère d'une surprise, l'homme n'étant plus guère apparu dans les locaux de HP depuis l'annonce d'août 2011 sur l'abandon de la stratégie hardware de WebOS.

Il semble d'ailleurs que le poste qui lui avait été assigné en juillet était une sorte de prélude à son départ. Ses projets post-HP ne sont pas connus