Pendant que les industriels vantent les mérites de la 5G tant pour les particuliers que pour les opportunités économiques à venir pour les entreprises, les associations opposées à la multiplication des émissions de radiofréquences ne désarment pas et s'inquiètent de l'absence d'études sanitaires qui valideraient l'innocuité de ces nouvelles technologies.

Alors que l'Anses a confirmé que les études manquaient pour certaines fréquences de la future 5G, notamment la bande 3,5 GHz qui fera l'objet du processus d'enchère de ce printemps, les associations Agir pour l'Environnement et Priartem ont déposé des recours devant le Conseil d'Etat pour obtenir le gel du déploiement des réseaux de nouvelle génération.

5G antennes Ericsson

Antennes 5G Ericsson

Au regard des incertitudes, le principe de précaution est mis en exergue en plaidant la cause des personnes électrosensibles et en s'inquiétant des possibles risques pour la santé du fait d'émissions toujours plus denses et énergétiques.

Les associations ont déjà lancé une pétition pour tenter de perturber le déroulement de l'enchère pour les fréquences de la bande 3,5 GHz organisée par l'Arcep et qui donnera le feu vert pour le déploiement des premières antennes 5G sur le marché mobile français.

Le gouvernement affirme pour le moment que tout est sous contrôle, avec des limites pour les valeurs d'exposition valables aussi pour la 5G et des mesures réalisées à l'occasion des expérimentations 5G déjà réalisées. 

Le président de l'Arcep, Sébastien Soriano, dit aussi garder un oeil sur cette problématique et attendre les résultats des études ou de l'analyse des études déjà réalisées, comme doit le proposer l'Anses au début de l'année prochaine.

Source : La Tribune