Le processus d'enchère pour l'attribution des fréquences 5G en France qui doit partager les 310 MHz de spectre disponible prévoit l'obtention par les opérateurs d'une partie fixe à un montant déterminé puis un système d'enchère pour le spectre restant.

Cette part fixe avait été initialement fixée à 40 MHz de spectre mais elle avait été jugée insuffisante par les plus petits opérateurs télécom français, Bouygues Telecom et Free Mobile.

5G

Etant donné les besoins de bande passante pour la 5G, qui doit aussi alimenter des modèles économiques tournés vers les entreprises, et le mode de l'enchère, ces opérateurs avaient pointé du doigt le risque qu'ils encouraient de se retrouver avec trop peu de ressources spectrales pour investir sereinement dans les réseaux de prochaine génération.

Cette base de 40 MHz était donc considérée comme trop faible dans le cas où les grands opérateurs achèteraient la totalité des fréquences autorisées (100 MHz), ce qui laisserait mécaniquement un des petits opérateurs en déficit de fréquences.

Ces critiques semblent avoir été entendues et le gouvernement aurait donc opté pour remonter la part fixe à une bande de 50 à 60 MHz, selon des informations du journal Les Echos, ce qui assurerait à tous d'obtenir au moins le minimum nécessaire.

La commission des participations et transferts n'a toujours pas rendu son avis sur les montants qui seront demandés aux opérateurs pour accéder aux fréquences de la 5G.

Source : Les Echos