Furieux de trouver dans la presse les conclusions d'une décision secrète de son conseil national de sécurité (NSC), surtout sur le sujet sensible de la présence ou non de l'équipementier chinois Huawei dans ses insfrastructures 5G, le gouvernement britannique a mené l'enquête pour savoir qui a laissé fuiter des informations.

5G logo En l'occurrence, le poids de la faute ne retombe pas sur un stagiaire trop zélé mais directement sur...le ministre de la Défense, Gavin Williamson.

Theresa May a annoncé qu'elle se séparait de lui après avoir récolté des "preuves irréfutables" de sa responsabilité dans cette affaire et le remplace par Penny Mordaunt, première femme à occuper ce poste.

L'intéressé a contesté cette mise à l'écart, prise selon lui pour des raisons politiques. La diffusion par The Telegraph de la décision du NSC de maintenir Huawei parmi les fournisseurs d'équipements 5G n'aurait pas dû être rendue officiellement publique avant le mois de juin et après discussions avec les Five Eyes, les Etats coopérant étroitement avec les USA en matière de renseignement.

Même en écartant Huawei des coeurs de réseau, l'orientation décidée par le Royaume-Uni et, selon l'information de The Telegraph, par Theresa May en dépit des réticences de plusieurs ministres, risque fort de mécontenter les Etats-Unis qui appellent à écarter les équipementiers chinois, jugés peu sûrs.

Source : La Tribune