Les projets d'occupation spatiale ou lunaire sont en vogue, après les annonces de la Russie, la Chine, les États unis, mais également de sociétés privées souhaitant un retour de l'homme sur la Lune, mais également des premières industries minières spatiales, l'ESA y va de son projet de première base lunaire habitée.
Jusqu'à présent, l'établissement d'un camp de base sur la lune ou toute autre planète se heurtait à quelques aspects fondamentaux : acheminer les matériaux de constructions ou modules à destination. Difficile de trouver un budget pour financer l'envoi de tonnes d'outils et de matière première pour construire une base lunaire.
Pour répondre à ce problème, l'ESA se tourne vers les imprimantes 3D, tout comme la NASA a déjà annoncé souhaiter le faire il y a quelques mois. L'agence se serait tournée vers la société d'architecture Foster + Partners pour étudier sérieusement la faisabilité du projet et permettre la création d'une base lunaire capable d'accueillir des hommes.
Disponible en quantité plus raisonnable sur Terre, Foster
Voici comment devrait se présenter le programme de conception :
Une capsule embarquant une imprimante 3D se pose sur la lune, puis un dôme gonflable se développe sur l'un
La coque solide créée donnerait l'illusion d'une base sortie du sol lunaire, le module gonflable restant déployé sous la carapace de régolithe et apportant une étanchéité totale, ainsi que divers accès et sas de sécurisation.
Le système est actuellement capable d'imprimer 2 mètres ( on ne connait pas la largeur de la tête d'impression ) par heure dans une situation de vide total. Les concepteurs annoncent ainsi que la création du module final pourrait prendre environ une semaine.
Il faudra plusieurs mois ou années de tests pour s'assurer de la fiabilité du fonctionnement et des structures créées sur place, mais il est évident que l'utilisation des ressources présentes directement sur le sol des satellites ou planètes à coloniser représente un atout considérable dans l'occupation extra-terrestre.