Maintenant que la confiance des investisseurs a été ébranlée, la défiance est de mise envers Altice et son patron Patrick Drahi, au point que certains actionnaires ont porté plainte, accusant la direction de ne pas avoir tout dit de la situation qui a amené le cours d'Altice à reculer sévèrement depuis le début du mois de novembre.
Pour tenter d'éteindre l'incendie, Patrick Drahi a promis de concentrer ses forces sur le désendettement, tandis qu'Altice avait indiqué dans un communiqué avoir commencé à lister des actifs qui pourraient être cédés l'an prochain.
Selon le Financial Times, le groupe envisagerait de vendre son plus petit opérateur télécom, qui opère en République Dominicaine, en plus de la cession de pylones pour antennes-relais.
Il ne s'agit encore qu'une piste de réflexion et sans doute une décision difficile à prendre alors que l'opérateur en question, fruit de la fusion de la branche Orange en République Dominicaine et de l'opérateur Tricom, venait de prendre le nom d'Altice, première étape dans la reconnaissance de la marque au plan mondial.
Patrick Drahi pourrait en tirer environ 2,5 milliards d'euros, rapporte le journal Les Echos. S'il ne représente qu'une fraction du chiffre d'affaires d'Altice, il reste l'une de ses activités les plus lucratives et pourrait rapidement intéresser un repreneur.