Le Soleil est dans une phase hautement active avec une multiplicaton des éjections de masse coronales dont certaines sont orientées vers la Terre. Quand cela se produit, et en fonction de l'intensité de l'événement, des aurores boréales peuvent devenir visibles.

Habituellement limitées aux pôles, les aurores boréales peuvent se manifester à des latitudes plus basses lorsque les tempêtes géomagnétiques sont particulièrement violentes, permettant de les observer jusque dans le ciel européen.

L'année des aurores boréales

Le mois de mai 2024 a été riche en tempêtes solaires très intenses qui ont permis de rendre visibles à l'oeil nu ce phénomène naturel. D'autres épisodes sont intervenus durant l'été mais nécessitait souvent des équipements capables de capter beaucoup de lumière.

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La période estivale a également été marquée par une multiplication de l'apparition de taches solaires, jusqu'à plusieurs centaines simultanément, provoquant des bouffées régulières de particules hautement énergétiques parfois orientées vers la Terre.

Nouvelle tempête G3

C'est ce qui s'est de nouveau passé ce samedi avec un événement assez puissant pour générer une tempête géomagnétique de niveau G3. C'est moins intense que les tempêtes G5 observées (le plus haut niveau dans l'échelle de classification) il y a quelques mois mais suffisant pour donner une nouvelle chance d'observer des aurores boréales dans le ciel français.

C'est la plus grosse éruption solaire enregistrée depuis le mois de mai et, même si elle n'est pas directement orientée vers la Terre, une partie de son flux pourrait nous atteindre et générer des aurores.

Encore faudra-t-il que le ciel soit dégagé en cette mi-septembre. Mais si ce n'est pas le cas, d'autres opportunités resent ouvertes, la tache solaire AR3825 arrivant dans l'axe de la Terre, ce qui pourrait provoquer de nouveaux épisodes d'aurores boréales sur le reste du mois de septembre et même en octobre.