La Californie, l'une des terres fertiles de la naissance des véhicules électriques et autonomes, avait déjà signifié en 2017 son intention de mettre fin aux ventes de véhicules thermiques sur son territoire dans un horizon d'une vingtaine d'années, allant dans le même sens que plusieurs pays européens (dont la France) s'étant fixé des échéances allant de 2030 à 2040.
Gavin Newsom, le gouverneur (démocrate) de l'Etat fédéral vient de signer une ordonnance qui fixe à 2035 cette date limite (au lieu de 2040 annoncé initialement en 2018) au-delà de laquelle il ne sera plus autorisé de vendre des véhicules essence ou diesel sur son territoire...à moins d'être hybride.
Observant que le secteur des transports est responsable d'au moins la moitié des émissions de gaz polluants et alors que l'Etat subit de fortes sécheresses propices à d'immenses feux de forêts, les autorités misent sur les véhicules électriques pour tenter de réduire franchement les émissions polluantes.
L'échéance de 2035 ne concerne que les véhicules neufs tandis que les voitures thermiques déjà sur le marché pourront continuer d'être utilisées et revendues mais les autorités locales espèrent que cette décision motivera le secteur automobile à proposer des véhicules non polluants moins chers pour entamer rapidement une transition.
La décision du gouverneur de Californie est donc aussi un signal fort envers les constructeurs automobiles pour migrer au plus vite vers les motorisations électriques, ce qui commence à prendre forme, à côté des pionniers comme Tesla.