À l'occasion de l'ouverture du forum international de Pékin sur l'exploration lunaire et spatiale (LDSE), le concepteur en chef de la mission martienne chinoise a déclaré que le projet est " en bonne voie. "
En 2020, la Chine prévoit de lancer une mission vers la planète rouge avec une sonde spatiale qui transportera " 13 types de charges utiles ". Il y aura un véhicule d'exploration.
Selon des propos de Zhang Rongqiao rapportés par l'agence de presse gouvernementale Chine Nouvelle (Xinhua), les charges utiles seront employées pour " recueillir des données sur l'environnement, la morphologie, la structure de la surface et l'atmosphère de Mars. "
Une fusée Longue Marche-5 décollera depuis le pas de tir de Wenchang dans la province du Hainan. La sonde mettra sept mois pour se placer en orbite autour de la quatrième planète de notre système solaire. Un atterrisseur se séparera de l'orbiteur afin de déposer un rover dans l'hémisphère nord de Mars.
Le rover de 200 kg disposera de six roues et quatre panneaux solaires, divers instruments de mesure pour étudier la surface martienne. Il devrait être opérationnel pendant une durée de près de trois mois.
Avec la mission ExoMars 2020, l'Agence spatiale européenne prévoit de déposer à la surface de Mars une plate-forme russe avec un véhicule européen. Le rover de 310 kg devra lui aussi étudier et analyser le sol martien, notamment avec une foreuse pour recueillir des échantillons à jusqu'à 2 mètres de profondeur où ils sont protégés des rayonnements.
À ce jour, l'Europe n'est pas parvenue à faire atterrir un engin sur la planète rouge. On se souvient par exemple du crash de l'atterrisseur Schiaparelli en octobre 2016. Entre Chine et Europe… la course martienne est lancée derrière les États-Unis qui sont les seuls à avoir pu poser des engins fonctionnels sur Mars.