La question de la consommation de substances diverses par le milliardaire Elon Musk revient régulièrement sur le devant de la scène. Dirigeant d'entreprises en vue comme Tesla, SpaceX ou Neuralink, l'homme d'affaires est soumis à de fortes responsabilités et ne cache pas utiliser des substances pour tenir le coup.

Au début de l'année, le Wall Street Journal en remettait une couche sur le sujet en affirmant que sa consommation de substances avait sensiblement augmenté, le poussant à des comportements pouvant mettre en doute sa capacité à piloter ses entreprises de façon efficace.

Elon Musk trop accro aux drogues ?

Certains actionnaires s'inquiètent de voir le destin de leurs investissements dépendre d'une personne qui ne serait pas en pleine possession de ses moyens. Elon Musk a régulièrement évoqué de son côté son manque de sommeil chronique et des situations à la limite du burn out qui le conduisent à prendre de quoi tenir le choc mais sans perdre le contrôle.

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Dans un nouvel entretien, il souligne même que sa prise régulière de ketamine, anesthésique utilisé comme analgésique et sédatif mais aussi dans certaines indications comme antidépresseur (voire comme euphorisant en usage détourné), est en fait positive pour les investisseurs en lui permettant de traiter un "état d'esprit négatif".

Un soutien pour ses activités

Rappelant que la Tesla Model Y est devenue la voiture la plus vendue au monde en 2023 et que SpaceX accumule les succès spatiaux sans montrer de signes de faiblesse ou d'égarement, il indique vouloir continuer de prendre de la kétamine sans en abuser et sous contrôle médical.

Sa personnalité fantasque et ses prises de position ont pu crisper dernièrement autant qu'elles ont séduites à ses débuts, surtout depuis qu'il contrôle le réseau social X et en transforme son fonctionnement en profondeur, en quête d'une rentabilité que les grands annonceurs publicitaires lui refusent du fait du fort recul des procédures de modération au nom d'une certaine liberté d'expression non exempte de dérapages.

Source : Le Figaro / AFP