Les drones n'auront pas droit de survol des stades de football durant l'Euro 2016. L'événement sportif, déjà soumis à des mesures de sécurité renforcée, va également prendre des dispositions pour éviter le survol de drones.

Au-delà de leurs possibilités d'offrir des points de vue inédit sur le jeu, ils pourraient servir de véhicules pour des engins explosifs ou chimiques. Et si aucun attentat par drone n'a encore été répertorié, le gouvernement ne compte pas prendre de risques et un dispositif anti-drone est prévu pour protéger les dix stades et les sites d'entraînement.

Les détails n'en sont pas connus mais il devrait comprendre différents volets, de la surveillance de zone au suivi d'éventuels engins volants en passant par leur neutralisation (par brouillage, par exemple), tandis que des drones renifleurs de la gendarmerie pourraient traquer les pilotes d'appareils malveillants.

La difficulté sera de parvenir à écarter toute menace, dont celle d'un crash au milieu du public, et une possibilité serait, au-delà du brouillage, de prendre le contrôle de l'engin suspect. Les multiples survols de sites sensibles ces derniers mois, dont des centrales nucléaires, ont mis en lumière la nécessité de se doter de systèmes de défense contre les drones, qu'il s'agisse d'un véritable danger ou de simples utilisateurs méconnaissant les règles.

Source : Le Figaro