La Commission européenne a finalement mis fin aux surcoûts d'itinérance dans la zone Europe depuis le mois de juin, permettant aux voyageurs et vacanciers à l'étranger d'utiliser leur forfait mobile (appels, SMS/MMS et data) comme s'ils étaient dans leur marché national.
Dans son enquête, l'association UFC Que Choisir note que les retours concernant cette évolution sont majoritairement positifs, les consommateurs ayant apprécié cette nouvelle liberté pendant les congés estivaux.
Les abonnés mobiles ont ainsi pu utiliser leur forfait comme s'ils étaient en France, leur donnant notamment accès à la data pour utiliser la cartographie, rechercher des informations ou rester en contact avec leurs proches, dans des conditions de fonctionnement similaires ou proches de celles fournies par leur opérateur.
Des problèmes ponctuels mais une grande satisfaction générale
L'appel à témoignages de l'UFC Que Choisir met aussi en lumière quelques mauvaises surprises. Certains clients Red by SFR ont été facturés hors forfait à la suite d'un bug du système de l'opérateur SFR, qui l'a corrigé et a remboursé les clients lésés.
Pour les abonnés du forfait Free Mobile à 2 €, il fallait penser à activer l'option Voyage et payer une avance sur consommation de 10 €, ce qui n'avait pas forcément été clairement expliqué.
Toutefois, en dehors de ces quelques soucis, l'UFC Que Choisir ne constate pas d'anomalies majeures dans son enquête. Les principaux problèmes de surfacturation en hors forfait sont surtout venus d'une "mauvaise interprétation" des conditions de la fin de l'itinérance.
Ces hors forfaits sont par exemple survenus du fait d'appels passés depuis la France vers l'étranger, ce qui ne fait pas partie du cadre de l'itinérance, ou bien lorsque les abonnés ont voulu utiliser leur téléphone dans des pays hors de l'Union européenne (l'association cite les cas de la Suisse et de la principauté d'Andorre) ou à bord de ferries, alors qu'une tarification particulière s'applique dans ce cas.