Malgré les dernières conclusions de l’ARCEP, qui indiquent que la couverture minimale de 27 % est bel et bien respectée par Free Mobile, les opérateurs continuent d’affirmer le contraire.
Après le syndicat CFE-CGC & UNSA Télécoms par l’intermédiaire d’un communiqué de presse pour le moins virulent - le régulateur des télécoms est tout de même accusé d'incompétence et de laxisme -, c’est au tour de Jean-Bernard Lévy de le faire lors d’une entrevue accordée au quotidien financier Les Échos, parlant de " l’absence de couverture réelle ".
Le Président du directoire de Vivendi, groupe auquel appartient pour rappel SFR, tacle au passage l’État et le régulateur des télécoms, évoquant " les faveurs et les contorsions qu’il a fallu pour que cette offre voie le jour " et " le rôle joué par les pouvoirs publics hier pour l’attribution de la licence ". Pour lui, c’est parce que " les pouvoirs publics et le régulateur ont tout fait pour aboutir à l’émergence d’un quatrième opérateur mobile " que l’on se retrouve face à une telle situation aujourd'hui.
Celui-ci n’oublie pas de s’en prendre à l'opérateur Orange, partenaire pour le lancement de Free Mobile, dénonçant l’opacité du contrat passé qui n'aide pas vraiment à vérifier si le nouvel arrivant respecte bien ses obligations en termes de couverture.
Il insiste pour terminer sur l’aspect " juridique " de l’analyse, anticipant sans doute les critiques selon lesquelles tout est bon pour discréditer un sérieux concurrent.
Et pendant ce temps-là, Free Mobile ne participe pas au débat, préférant les petites piques discrètes.