Équipé de 68 544 processeurs, l’engin affichait alors une puissance de calcul phénoménale de 8,162 pétaflops, ce qui correspond à 8,162 millions de milliards d’opérations à virgule flottante par seconde, devenant ainsi l'ordinateur le plus puissant du monde. Il devait être utilisé dans les domaines de la climatique, de la médecine, de la météorologie et de la prévention des catastrophes naturelles.
Mais le groupe japonais n’entendait pas s’arrêter en si bon chemin et promettait des performances encore plus impressionnantes lorsque la conception de son superordinateur K serait finalisée, c’est-à-dire en ce mois de novembre. Et c’est chose faite, avec un total de 88 128 processeurs pour une puissance de calcul flirtant avec les 10 pétaflops.
Autant dire que le joujou devrait conserver encore quelques temps la première place du TOP500, le classement mondial des superordinateurs.
Sans compter que les Chinois se sont aussi lancés dans la course, avec un premier modèle entièrement de chez eux dévoilé il y a peu. Nommé Sunway BlueLight MPP ( visible à gauche ), celui-ci atteint pour le moment la puissance de 1 pétaflop. Concernant son utilisation, l'Empire du Milieu évoque des travaux dans l’analyse financière, le développement de nouveaux médicaments, la prévision météo, la science marine et la simulation industrielle.