Le Japon continue de souffrir presque deux ans après qu’un tsunami a secoué l’archipel, entrainant la destruction partielle de la centrale nucléaire de Fukushima.
Le ministère de l’environnement japonais a déjà prévu un plan de décontamination dont le budget a été estimé à 11 milliards de dollars pour une durée de 30 ans. Malheureusement, une nouvelle étude menée par l’Institut National des sciences et technologie de l’industrie avancée (AIST) ont réévalué ce budget à plus de 58 milliards de dollars, soit 5 fois plus.
Cela n’a pas empêché le gouvernement de débloquer simplement 10 milliards de fonds pour le projet.
Contrairement à Tchernobyl, le Japon ne peut pas s’offrir le luxe de laisser une zone aussi vaste inoccupée pendant plusieurs siècles. L’événement a déjà entrainé l’évacuation de plus de 10 000 victimes. Il en est également de l’image du gouvernement et de sa capacité à réagir face à ce type de situation pour justifier la remise en marche des autres réacteurs nucléaires de l’archipel.
À noter qu’à ce jour, les engagements du gouvernement concernant le développement de nouvelles solutions de création d’énergie propre restent en suspens.