Au mois de mars 2011, un tsunami provoquait des dégâts considérables sur les installations de l’usine électrique nucléaire de Fukushima, amenant à la fusion partielle du cœur de trois réacteurs nucléaires et au rejet de déchets radioactifs dans l’environnement. Un événement sans précédent sur l’archipel dont l’impact écologique est aujourd’hui placé au même rang que celui de la catastrophe de Tchernobyl de 1986.

japon usine nucléaire  En réponse à la situation, le Japon avait décidé de mettre en veille les 50 réacteurs nucléaires présents sur son territoire et annoncé un investissement massif dans le secteur des énergies propres et renouvelables.

Plus de deux ans après l’événement, l’autorité de sûreté nucléaire vient de présenter un plan d’action concernant de nouvelles procédures de sécurité pouvant amener à la réouverture des sites nucléaires au Japon.

Les usines devront ainsi mettre en place les nouveaux dispositifs de sécurité avant le 8 juillet pour recevoir fukushima  l’autorisation de reprendre leur activité d’ici la fin d’année ou le début de l’année prochaine. Une inspection rigoureuse de chaque site sera réalisée avant toute délivrance d’autorisation.

Loin de souhaiter se désengager des programmes lancés dans les énergies propres, le Japon souhaite surtout regagner une partie de son autonomie et limiter la hausse importante du prix des énergies sur son territoire. Il s’est rapidement avéré que les usines thermiques ont été incapables d’alimenter suffisamment le pays sans avoir recours à l’importation.

Le gouvernement a également annoncé souhaiter surveiller davantage ses installations, et réaliser des contrôles aussi souvent que possible. Un nouveau programme de sécurité imposera ainsi la mise en place de nouvelles mesures chaque année.

Impossible pour autant de lutter contre les éléments, le Japon restera bel et bien une terre en proie à de multiples tremblements de terre. Reste que les nouvelles mesures devraient théoriquement permettre aux usines de mieux appréhender ces situations.

Source : The Verge