Les survols de sites sensibles dans la ville de Paris, mais aussi un peu partout en France ces derniers mois amènent le gouvernement à prendre un peu plus au sérieux cette nouvelle tendance.
Face à l'absence actuelle de moyen de riposte face à ces drones, le SGDSN devrait prochainement tester l'efficacité de certains radars pour mieux repérer ces objets de petite taille dans des hauteurs situées entre 50 et 100 m d'altitude.
Le gouvernement évoque également quelques pistes permettant de mieux répondre à ces menaces, notamment grâce à la mise en place de systèmes de brouillages sophistiqués, l'intégration forcée d'une puce de localisation et d'un transpondeur dans chaque drone civil permettant de suivre sa trajectoire et de remonter jusqu'à son propriétaire.
Sont également évoqués des canons à eau, ou plutôt des "jets de matière" par l'Agence nationale de la recherche, qui a lancé un appel d'offres à la mi-décembre pour trouver des idées innovantes permettant de désactiver ces drones à distance.
Enfin, les sanctions encourues pourraient être alourdies afin de dissuader les propriétaires de tenter de braver les interdits et de mettre en danger la population. Reste à savoir quelle sera la réponse des fabricants, qui profitent aujourd'hui d'une croissance fulgurante, qui pourrait toutefois être stoppée net à force de mesures trop restrictives.