C'est juste avant la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de PyeongChang vendredi dernier qu'une cyberattaque a été déclenchée contre le site officiel des Jeux Olympiques d'Hiver, a confirmé le Comité International Olympique (CIO).
Son porte-parole a souligné qu'aucun système vital n'avait été compromis même si les services internet et télévisés ont été touchés mais il ne se risque pas à lancer des pistes sur les auteurs potentiels.
PyeonChang est située à moins de 100 kilomètres de la frontière avec la Corée du Nord, donnant une force de symbole à l'événement qu'il pourrait être tentant de malmener.
Dès l'émergence des premières informations concernant cette cyberattaque, la Russie a fait savoir qu'elle n'avait rien à voir avec cette action et a mis en garde les médias occidentaux contre la tentation d'accuser sans preuve (par ailleurs bien difficiles à établir) des hackers russes, malgré les soupçons de certains experts en sécurité sur une potentielle action de la Russie après le camouflet de l'exclusion d'athlètes russes pour dopage.