Cette semaine, le lanceur Electron de Rocket Lab a décollé depuis la Nouvelle-Zélande. Dans le cadre d'une mission baptisée « High Five », il a déployé avec succès cinq satellites en orbite basse.
D'une masse de moins de 30 kg, ce sont les cinq derniers nanosatellites de Kinéis. Toujours avec une fusée Electron, le premier lancement pour la constellation française éponyme avait eu lieu en juin 2024 lors d'une mission « No Time Toulouse ».
Désormais complète, la constellation de l'opérateur basé à Toulouse a été déployé en moins d'un an et compte 25 nanosatellites. Elle a pour but de fournir une connectivité globale pour l'Internet des Objets (IoT).
Une constellation performante et optimisée
Les nanosatellites de Kinéis sont positionnés sur une orbite à 650 km d'altitude et parcourent 40 000 km par orbite. Une proximité avec la Terre qui permet de réduire la latence et d'améliorer la qualité du signal.
Pour assurer leur maintien en orbite et éviter les collisions, les petits satellites sont équipés de systèmes de propulsion électrique qui sont alimentés par des panneaux solaires. La constellation est associée un réseau d'une vingtaine de stations au sol.
Kinéis se donne pour mission de connecter un objet sur n'importe quel endroit du globe, zones blanches comprises, et de transmettre des données utiles aux utilisateurs en quasi-temps réel. La constellation sera entièrement opérationnelle fin juillet.
Une ouverture commerciale proche
Les applications sont dans des domaines comme la prévention des risques naturels (détection des feux de forêt, inondations, sécheresse, pollutions), le suivi des infrastructures et des réseaux énergétiques, la surveillance du transport et de la logistique, le suivi des activités maritimes.
Créé en 2018, Kinéis compte CLS (Collecte Localisation Satellites) et le Cnes (Centre national d'études spatiales) parmi ses principaux actionnaires. Une connectivité IoT de Kinéis était déjà disponible en s'appuyant sur la technologie Argos héritée de CLS.
N.B. : Source images : Kinéis - Rocket Lab.