Avec les rumeurs d'une annonce du nom du successeur de Steve Ballmer à la tête de Microsoft dans les jours à venir, la liste des candidats s'est fortement resserrée, volontairement ou non. Beaucoup des dirigeants potentiels externes au groupe ont indiqué ne pas vouloir s'engager sur ce poste, le dernier en date étant Hans Vestberg, qui reste finalement à la tête de l'équipementier Ericsson.
Comme déjà pressenti, c'est donc plutôt un candidat interne qui pourrait être choisi et les regards se tournent plus précisément vers Satya Nadella, responsable des activités cloud du groupe, dont le nom circule depuis plusieurs mois.
Il fait en effet partie des candidats les plus en vue au sein de la liste de salariés du groupe capables de prendre le relais de Steve Ballmer, avec l'avantage de bien connaître les rouages internes de l'entreprise, en tant que vétéran avec plus de 20 années de présence à divers postes, et de pouvoir assurer la transition représentée par le programme One Microsoft dévoilé en juillet 2013.
Satya Nadella fait figure de candidat interne préféré depuis plusieurs mois maintenant et les dernières rumeurs affirment que le choix final s'oriente définitivement sur sa personne. Alors que l'on évoquait une présence plus affirmée de Bill Gates dans le nouvel organigramme, les mêmes sources suggèrent maintenant son départ du poste de président du conseil d'administration et son remplacement par John Thompson à ce poste, Bill Gates restant cependant au conseil.
Satya Nadella saura-t-il porter les transformations nécessaires pour aider Microsoft à passer la transition du ralentissement des ventes d'ordinateurs et l'émergence de nouvelles formes de produits associés à l'émergence de nouveaux types d'informatique ?
La recherche insistante d'un candidat externe était aussi un gage potentiel d'un vrai renouveau dans la stratégie du groupe alors qu'un CEO choisi en interne pourrait rester dans un schéma de pensée qui au final n'apportera pas de sang neuf dans le fonctionnement de Microsoft.
Satya Nadella, s'il est choisi, devra donc faire mentir ces inquiétudes. Mais rien ne serait encore signé et au moins un candidat externe serait toujours en course, rapporte Reuters.