La société d'Elon Musk, Neuralink, vient de franchir une nouvelle étape spectaculaire dans le domaine des interfaces cerveau-machine. Brad Smith, un homme atteint d'une paralysie sévère (maladie de Charcot, synonyme de Sclérose Latérale Amyotrophique SLA), est devenu le troisième patient à bénéficier de leur implant cérébral. Les résultats sont tout simplement stupéfiants et porteurs d'un immense espoir.

Neuralink implant cerebral

Brad Smith, le troisième patient Neuralink, repousse les limites

Le patient, Brad Smith est entièrement paralysé et privé de la parole. Son diagnostic est clair : la maladie ne lui laisse que 2 à 5 années de vie, dans des conditions qui se veulent limitées et sans aucun espoir de guérison. Il était ainsi un patient idéal pour les tests menés par Neuralink.

L'exploit de Brad Smith est une véritable démonstration de force de la technologie Neuralink. Grâce à l'implant cérébral qu'il a reçu, cet homme a pu interagir avec un ordinateur de manière fluide et complexe, en utilisant uniquement sa pensée. Naviguer sur internet, communiquer, et même réaliser des tâches créatives sont désormais à sa portée. Cette capacité à reprendre le contrôle d'un environnement numérique représente une avancée considérable pour les personnes privées de l'usage de leurs membres. Le parcours de Brad Smith avec Neuralink est suivi avec une attention toute particulière par la communauté scientifique et le grand public.

implant Neuralink

Une 'nouvelle puce' plus performante pour des exploits inédits

Ces nouvelles capacités seraient le fruit d'une "nouvelle génération de puce cérébrale" développée par Neuralink, suggérant une version technologiquement plus avancée que les précédentes itérations. Si les détails techniques spécifiques de cette puce ne sont pas encore connus, sa performance se manifeste par la capacité du patient à effectuer des actions d'une grande finesse. L'un des exemples les plus parlants est la réussite de Brad Smith à éditer, puis à publier une vidéo sur YouTube, le tout uniquement par la pensée. Contrôler un ordinateur à ce niveau de détail sans aucune interaction physique était encore impensable il y a quelques années. Cette avancée est une vitrine pour les ambitions d'Elon Musk dans ce domaine.
Dans la vidéo en question, il explique comment il a réussi à piloter l'ordinateur pour arriver à ses fins. Des enregistrements de sa voix, préalables à la paralysie, ont été compilés et fournis à une intelligence artificielle pour reproduire sa voix et sa tonalité, lui permettant d'ajouter son timbre sur la vidéo.

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Un espoir immense pour les personnes paralysées et l'avenir des BCI

Au-delà de la prouesse technologique, c'est surtout l'impact humain qui est considérable. Pour les personnes atteintes de paralysie sévère, la possibilité de contrôler un ordinateur par la pensée ouvre la voie à une autonomie et une qualité de vie radicalement améliorées. Communiquer plus facilement, travailler, créer, se divertir... les perspectives sont immenses. Cette démonstration de force de la part de Neuralink avec Brad Smith est un jalon majeur pour le développement des interfaces cerveau-machine (BCI). C'est une lueur d'espoir brillante qui dessine les contours d'un futur où la technologie pourrait surmonter certains des handicaps les plus lourds.
Reste que tout n'est pas simple : l'implantation de la puce dans le cortex moteur par un robot chirurgien reste délicate. La puce permet de capter et interpréter les signaux neuronaux pour les transmettre à un ordinateur. Une longue phase d'apprentissage est nécessaire afin de permettre de faire correspondre signaux et actions et des réglages sont nécessaires tout au long de l'adaptation. En fonction des patients, il faut également trouver les façons les plus efficaces pour parvenir à communiquer avec la machine.
Dans le cas de Bradford Smith, il était prévu qu'il tente de piloter la souris en imaginant bouger sa main. Au final, c'est en simulant le fait de bouger sa langue ou de serrer sa mâchoire que les résultats ont été les plus pertinents, puis au fil du temps, la manipulation de la souris est devenue inconsciente et naturelle.