Cela fait de nombreux mois maintenant que Nintendo procède à diverses opérations dans l'optique de stopper la vague du piratage de leurs jeux. Après avoir effectué une importante saisie de matériels de contrefaçon en octobre dernier, puis remonté la filière vers les distributeurs francophones, le linker DS le plus connu, le R4, est passé en vente libre au Japon.

Bien que la compagnie nipponne ne semble pas montrer son inquiétude face aux pertes dues au piratage de leurs jeux, un « linker » maison a été récemment commercialisé au Japon, comportant bien évidemment des brides. Cette fois-ci, Nintendo s'allie à 54 sociétés de développement afin de poursuivre cinq entreprises qui importent et commercialisent des linkers R4.


Poursuites massives
Annoncé directement sur le site officiel de Nintendo, pas moins de 54 compagnies dont SNK, Capcom, Koei, Square Enix, Sega Bandai Namco, Tecmo ou encore Hudson, ont entamé des poursuites auprès de la Court du District de Tokyo contre cinq entreprises japonaises qui importent et commercialisent des linkers R4.

Ce linker permet d'utiliser illégalement des jeux estampillés DS au travers d'une carte SD embarquant une micro-SD qui permet de faire la liaison avec le PC. De ce fait, il est possible de télécharger des versions pirate et de les ajouter dans la carte R4 de façon extrêmement simple. Nintendo a déclaré que « cela cause de grave dommages à notre compagnie et fabricants de logiciels, et c'est quelque chose que nous ne pouvons pas négliger ».