Après le Royaume-Uni et les États-Unis, ce sont l'Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande qui ont publiquement accusé la Russie pour la cyberattaque NotPetya de juin dernier.

Hacker En se basant notamment sur des rapports de ses agences de renseignement, le gouvernement australien dit estimer que des " acteurs avec le soutien de l'État russe " sont responsables de la cyberattaque, et condamne " le comportement de la Russie. "

Pour le Canada, ce sont des " acteurs en Russie qui sont les responsables du développement de NotPetya. " La Nouvelle-Zélande se contente de se joindre à l'analyse des autres pays anglo-saxons. Dès juillet 2017, le Service de sécurité d'Ukraine (SBU) avait déjà mis en cause l'implication de services spéciaux russes.

Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande et Royaume-Uni forment une alliance dans le renseignement baptisée Five Eyes, avec une sorte de pacte de non-espionnage mutuel. Après les accusations des États-Unis et du Royaume-Uni à l'encontre de la Russie, on a davantage l'impression que les autres membres des Five Eyes suivent un consensus, sans apporter de preuves.

On rappellera au passage que la cyberattaque NotPetya a pu avoir lieu grâce à des exploits - et en somme des outils de cyberespionnage - qui avaient été dérobés à la NSA... l'agence nationale de la sécurité des États-Unis.

Cette mise en cause pour Petya de la Russie, qui dément et parle d'une campagne russophobe, intervient alors que la justice américaine inculpe treize Russes et trois sociétés russes pour ingérence dans les dernières élections présidentielles aux États-Unis.