Ultra dominant dans les GPU dédiés gaming, Nvidia va conforter sa présence avec une gamme GeForce RTX 50 SUPER aux performances gaming renforcées et toujours avec architecture graphique Blackwell.
Succédant à une génération déjà plébiscitée des amateurs comme des professionnels, la série SUPER s’apprête à investir le marché dès le quatrième trimestre 2025, selon les dernières rumeurs.
Une information à prendre avec des pincettes, la firme utilisant souvent le salon CES de Las Vegas pour réaliser ses annonces, ce qui porterait plutôt l'officialisation de la gamme à début 2026.
Entre gains de puissance, montée en gamme de la VRAM et innovations apportées par l’architecture Blackwell, les rumeurs se multiplient autour de ce lancement qui risque de redéfinir les standards du haut de gamme.
Lancement anticipé : un calendrier bouleversé pour Nvidia
Le timing de la sortie de la RTX 50 SUPER intrigue. À en croire de nombreux médias spécialisés, Nvidia aurait avancé le déploiement de ses nouvelles références.
Le lancement de la gamme refresh, initialement attendu début 2026 lors du salon CES de Las Vegas, pourrait finalement se concrétiser dès la période des fêtes, entre octobre et décembre 2025.
Il s’agirait d’une première : sortir la gamme principale et son refresh la même année. Une stratégie sans précédent qui pourrait laisser de nombreux utilisateurs en position d’attente ou de frustration, selon leur investissement récent.
C'est aussi une raison pour douter de la réalité d'un lancement dès la fin de l'année, alors que la pression de la concurrence n'est pas très forte, cette dernière ne cherchant plus à rivaliser sur le haut de gamme.
Nvidia aurait surtout besoin de la gamme RTX 50 Super pour ne pas laisser un temps mort trop important jusqu'à l'arrivée de la prochaine architecture graphique Rubin.
La firme n'a pas forcément besoin de se précipiter pour lancer de nouvelles cartes graphiques alors que ses positions sur le marché sont solides et que certains modèles n'ont pas d'équivalent chez AMD et encore moins chez Intel.
Augmentation décisive de la VRAM et évolution des performances
Il s’agit de la caractéristique la plus commentée : toutes les RTX 50 SUPER devraient bénéficier d’une augmentation de 50% de la mémoire vidéo. Les modèles 5080 SUPER et 5070 Ti SUPER passeraient à 24 Go de GDDR7, tandis que la 5070 SUPER afficherait 18 Go.
Ce bond en capacité répond à la demande croissante des joueurs et créateurs de contenus qui multiplient les usages gourmands, notamment en 4K et avec l’essor de l’intelligence artificielle. Outre la VRAM, quelques modèles pourraient gagner en cœurs CUDA pour booster la puissance de calcul brute.
Quels modèles et quelle architecture pour la gamme RTX 50 SUPER ?
Le line-up attendu inclurait au minimum trois cartes : RTX 5070 SUPER, RTX 5070 Ti SUPER et RTX 5080 SUPER. Tous ces modèles reposeront sur l’architecture Blackwell, inaugurée avec la série 50 classique.
Les rumeurs font état d’une conception soignée, utilisant la technologie GDDR7 avec des composants mémoire 3 Go pour la VRAM et des cadences en boost augmentées, qui devraient profiter aussi bien au gaming haut de gamme qu’aux applications IA et création de contenus exigeantes.
Certains se demandent si ce refresh ne sera pas réservé à la tranche supérieure du marché, laissant planer le doute sur une possible RTX 5060 SUPER.
Perspectives d’achat et transition technologique
Alors que les premiers benchmarks sont attendus d’ici fin 2025, les gamers s’interrogent : faut-il se précipiter sur ces nouvelles cartes ou patienter encore ?
La démocratisation des écrans 4K, du ray-tracing et de l’intelligence artificielle laisse penser que la génération RTX 50 SUPER viendra appuyer ces tendances, surtout avec son bond en VRAM.
En tant que refresh, la gamme SUPER a surtout vocation à pousser vers les haut les caractéristiques de la série standard, ce qui s'accompagne aussi généralement d'une augmentation du TGP, estimée ici de 10 à 17%, mais sans forcément apporter de grandes nouveautés, réservées à l'architecture graphique suivante.
Les usages professionnels, le streaming haute définition et l’édition vidéo à grande échelle devraient en bénéficier immédiatement. Côté grand public, le gain réel dépendra du prix, mais aussi de l’arrivée ou non de versions plus abordables.