Depuis l'arrivée de Free Mobile en 2012, le marché télécom français se joue à quatre acteurs, ce qui les a obligés à s'adapter et à se lancer dans une guerre des prix qui a fait du marché mobile français l'un des plus intéressants pour les consommateurs par ses prix bas mais qui peut poser question sur leur capacité d'investissement de long terme dans la modernisation de leurs réseaux et le déploiement de nouvelles infrastructures.

Orange-logo Un retour à trois opérateurs a régulièrement été envisagé, avec différentes combinaisons possibles au gré des fortunes de chacun, sans parvenir à se concrétiser.

Certains acteurs, comme Bouygues Telecom, initialement vus comme des proies potentielles, ont su rebondir et capables de résister dans un marché à quatre.

Dans le même temps, Stéphane Richard, patron d'Orange, a régulièrement évoqué ses espoirs concernant une possible consolidation, sans pour autant pouvoir faire de l'opérateur historique le déclencheur d'une telle opération.

Pourtant, le directeur financier d'Orange, Ramon Fernandez, suggère qu'une "fenêtre de tir" pourrait s'ouvrir durant le premier semestre 2019. Une nouvelle fois, il a rappelé qu'Orange ne pourrait en être le point de départ mais qu'il fera tout pour faciliter une initiative qui serait lancée par un de ses concurrents.

La problématique du renouvellement des accords pour les fréquences mobiles avait stoppé pour un temps les discussions mais elles pourraient reprendre dès le début de l'année prochaine. Encore faudra-t-il qu'un des opérateurs français soit à vendre.

Le groupe Bouygues ayant déjà dit à plusieurs reprises ne pas vouloir céder Bouygues Telecom, il reste SFR, en cours de reprise en main, ou Free Mobile, à la peine ces derniers trimestres maisqui ne semble toujours pas décidé à devenir la cible d'un rachat.

Source : Reuters