Le groupe Qualcomm, spécialiste des puces de communications sans fil, est surtout connu pour ses plates-formes mobiles SnapDragon présentes dans bon nombre de smartphones. C’est aussi un acteur reconnu dans le domaine des modems et ses dernières annonces préparent le terrain de la 5G.
Mais parce que le marché des smartphones arrive à un plateau et que de plus en plus de grands fabricants d’appareils mobiles optent pour des processeurs développés en interne, il est nécessaire de trouver de nouveaux débouchés pour ses puces.
L’un des nouveaux domaines explorés concerne l’adaptation des processeurs ARM en vue de leur utilisation dans des serveurs. L’architecture ARM possède des atouts en matière d’équilibrage entre performances et maîtrise de la consommation d’énergie qui se révèlent intéressants pour certains types de serveurs présents dans des datacenters.
Qualcomm a ainsi annoncé une famille de puces Centriq 2400 gravées en 10 nm et destinées à être intégrées dans des serveurs. Le groupe vient d’en annoncer la disponibilité commerciale et les premières livraisons.
Armées de 48 coeurs 64-Bit single thread cadencés jusqu’à 2,6 GHz et composées de 18 milliards de transistors réunis sur une petite surface de 398 mm2, ainsi que d’un environnement sécurisé Trustzone, ces nouvelles puces peuvent équiper des serveurs taillés pour les services cloud et le deep learning. Il reste à voir si elles sauront bousculer l’emprise d’Intel et de ses processeurs x86 et Xeon dans ce secteur.