Face à l'expansion rapide de ce bloatware, que certains gouvernements ont commencé à vouloir réduire, le groupe Samsung et Google ont pris des mesures, limitant la foule de logiciels embarqués dans les Samsung Galaxy S6 et S6 Edge.
Mais l'effort sur les derniers smartphones n'est visiblement pas suffisant et la Commission de protection des droits des consommateurs de Shanghai vient d'attaquer Samsung et la marque chinoise Oppo sur la présence de bloatware inutile dans leurs terminaux.
Cela concerne notamment le Galaxy Note 3 qui n'offre pas la possibilité de désinstaller une bonne partie des services pré-installés. La commission a décompté 44 logiciels dans le smartphone de Samsung et 71 dans celui d'Oppo visé par la plainte et observe que les consommateurs ne sont pas avertis de cette masse d'applications présentes dans les appareils.
Elle demande à ce que les fabricants soient contraints de signaler la présence du bloatware sur l'emballage des smartphones, ainsi que de fournir des instructions permettant de désinstaller les applications.