Ce vendredi, le siège de Volkswagen en France faisait l'objet d'une perquisition dans le cadre des diverses enquêtes lancées à travers le monde concernant le scandale des moteurs truqués.
Documents et matériel informatique ont été saisis dans le cadre d'une enquête pour " tromperie aggravée". Pour rappel, le scandale a éclaté aux États-Unis après la découverte de l'installation d'un logiciel dans les véhicules du groupe permettant de contourner les tests antipollutions.
Les perquisitions menées en France font écho à celles orchestrées en Italie et en Allemagne. L'enquête menée en Allemagne aurait déjà permis d'identifier " plus de deux, mais nettement moins de dix" salariés comme étant à l'origine de l'installation du logiciel sur les véhicules diesel de la marque.
On estime à 11 millions le nombre de véhicules concernés par le scandale, Volkswagen battant le rappel de plus de 8,5 millions de voitures en Europe. Les filiales du groupe sont également concernées : Audi, Seat et Skoda exploiteraient ainsi le même logiciel.
En France, il serait question d'un million de véhicules concernés par ce scandale.