C'est un rêve d'assureur que le constructeur Tesla est en train de mettre en place pour ses véhicules électriques. Le coût mensuel est calculé en fonction de la qualité de conduite en temps réel estimée via les données télémétriques récupéréesà tout moment depuis les voitures.
A partir de ces informations, un Safety Score est calculé en fonction de divers éléments (moyenne des alertes de collision, intensité de freinage, virages serrés, non respect des distances de sécurité, désengagement forcé de l'Autopilot...).
Selon la valeur de cet indice (qui va jusqu'à 100 et qui est initié à 90 lors de l'activation de l'assurance), le coût mensuel variera en conséquence. Une bonne conduite selon les critères du Safety Score permettra donc en principe de réaliser des économies.
Tesla met en avant le fait que son approche n'utilise pas les critères habituels des assureurs (âge, sexe, antécédents d'accidents, kilométrage) et est plus riche que les systèmes de télémétrie existants.
Le Safety Score est déjà utilisé pour valider l'usage de la conduite autonome FSD en version beta sur ses véhicules. Seuls les conducteurs dotés d'un score élevé peuvent activer la fonctionnalité.
Le nouveau système d'assurance reposant sur le Safety Score est pour le moment lancé au Texas, où va désormais se situer le siège social de Tesla, une partie de sa R&D et de sa production.
Comme souvent avec Tesla, tout ceci reste relativement expérimental, jusqu'au calcul du Safety Score, mais il s'agit sans doute d'une voie d'avenir pour les assureurs, alors qu'une simple application sur smartphone peut déjà fournir beaucoup d'informations sur la qualité de conduite en utilisant les capteurs de mouvement et la puce GPS des appareils mobiles.