Conformément à ce qu'avait demandé le pays il y a quatre mois, le site Web ne permettra plus désormais que des vidéos enfreignant les lois thaïlandaises soient publiées sur Internet. Ainsi, les clips offensants envers le roi Bhumibol Adulyadej, figure emblématique pour la plupart des résidents, n'auront plus droit de séjour sur la plate-forme vidéo.
Le 4 avril dernier, la Thaïlande - qui considère comme illégal la publication de tels clips - avait en effet bloqué l'accès à YouTube devant la non-réaction de Google. Une des vidéos offensantes mettait en scène le monarque déguisé en singe et tournait donc en dérision son image avec pour fond musical l'hymne du pays.
Sitthichai Phokai-Udom, le Ministre de la Communication et de l'Information, a déclaré que le gouvernement thaïlandais avait soulevé cette interdiction, mais n'avait pas fourni davantage de détails. Dans un entretien accordé au journal The Nation relayé par AP, il a cependant dévoilé que YouTube avait accepté d'empêcher de futures publications enfreignant les lois thaïlandaises et que le portail avait terminé un programme qui allait permettre de bloquer les vidéos sensibles.
En mai, Phokai-Udom avait même émis l'idée de poursuivre en justice Google pour crime de lèse-majesté, ce qui est puni par 15 ans de prison maximum. La Thaïlande ne plaisante pas avec ceux qui se moquent du roi : en mars, un Suisse avait été condamné à 10 ans de prison pour avoir ridiculisé Bhumibol Adulyadej sur des affiches le représentant. Il avait ensuite été grâcié puis rapatrié vers son pays.
Le 4 avril dernier, la Thaïlande - qui considère comme illégal la publication de tels clips - avait en effet bloqué l'accès à YouTube devant la non-réaction de Google. Une des vidéos offensantes mettait en scène le monarque déguisé en singe et tournait donc en dérision son image avec pour fond musical l'hymne du pays.
Sitthichai Phokai-Udom, le Ministre de la Communication et de l'Information, a déclaré que le gouvernement thaïlandais avait soulevé cette interdiction, mais n'avait pas fourni davantage de détails. Dans un entretien accordé au journal The Nation relayé par AP, il a cependant dévoilé que YouTube avait accepté d'empêcher de futures publications enfreignant les lois thaïlandaises et que le portail avait terminé un programme qui allait permettre de bloquer les vidéos sensibles.
En mai, Phokai-Udom avait même émis l'idée de poursuivre en justice Google pour crime de lèse-majesté, ce qui est puni par 15 ans de prison maximum. La Thaïlande ne plaisante pas avec ceux qui se moquent du roi : en mars, un Suisse avait été condamné à 10 ans de prison pour avoir ridiculisé Bhumibol Adulyadej sur des affiches le représentant. Il avait ensuite été grâcié puis rapatrié vers son pays.