Un mois après la grosse cyberattaque et les mesures d'urgence exceptionnellement prises par Microsoft pour d'anciennes versions de Windows (en plus des correctifs qui étaient déjà disponibles), le crypto-ransomware WannaCry a encore sévi.
Selon une information de Reuters, WannaCry - qui est doté d'une capacité de ver informatique - est à l'origine de l'arrêt temporaire en début de semaine d'une usine du constructeur automobile Honda. Situé au Japon, le site de Sayama assemble quotidiennement un millier de véhicules.
Honda aurait découvert dimanche l'infection de ses réseaux à travers le Japon, l'Amérique du Nord, l'Europe, la Chine et d'autres régions, alors même que des mesures avaient déjà été prises mi-mai. Les autres sites de production n'ont pas connu la même mésaventure que celui de Sayama.
À Threatpost, un porte-parole de Honda a indiqué que plusieurs ordinateurs de production plus anciens ont été infectés par WannaCry, ce qui a provoqué le 19 juin une courte interruption de la production normale à l'usine de Sayama. Pas plus de détails sur ce qui serait un défaut de mise à jour de systèmes.
On rappellera que Renault avait aussi été impacté en mai par WannaCry.