Le bitcoin a connu quelques moments difficiles en fin d'année quand les autorités bancaires de plusieurs pays ou zones géographiques ont mis en garde contre les risques de son utilisation institutionnalisée, en dehors de transactions ponctuelles entre particuliers.
Les autorités bancaires craignent de voir ce moyen de paiement sur lequel elles n'ont pas de contrôle et ne proposent pas de garanties se disséminer à des niveaux qui pourraient devenir critiques en cas de changement brutal du contexte d'échange de cette monnaie virtuelle, dont les rouages restent difficilement contrôlables.
Cela n'empêche pas certaines entreprises d'étudier la possibilité de vouloir proposer des transactions en bitcoins et d'en tester la modalité. L'éditeur de jeux sociaux Zynga a ainsi annoncé mener un test avec la plate-forme BitPay pour proposer le réglement en bitcoins des achats in-app dans certains de ses jeux.
L'éditeur évoque la popularité croissante du bitcoin et compte proposer cette possibilité sur des jeux comme FarmVille 2, Castle Ville ou Hiden Chronicles. Il y a sans doute une volonté de profiter de la visibilité de la monnaie virtuelle dont la valeur a fait un bond en très peu de temps et la tentation de voir si les détenteurs de bitcoins sont prêts à les échanger, même si les études tendent à montrer que la monnaie virtuelle est plus vue comme un investissement spéculatif que comme une devise comme une autre.
Ce soutien affiché contribue tout de même à raffermir la valeur du bitcoin et à la refaire passer au-dessus des 1000 dollars sur la plate-forme Mt.Gox, après un creux à la suite des annonces faites en Chine pour modérer son utilisation.
Le bitcoin se remet ainsi rapidement de ses déboires et redonne de l'eau au moulin de ceux qui pensent qu'il peut et doit être utilisé au même titre que les devises régulées.