Airbus A380 : la survie du géant des airs à nouveau menacée

L'avenir de l'Airbus A380, et de la capacité d'Airbus à le produire, est de nouveau remise en cause avec les points de blocage autour de la commande de la compagnie Emirates.
Le maintien sur les dix prochaines années de la fabrication de l'Airbus A380 est suspendu au bon vouloir de la compagnie Emirates, seule capable de passer des contrats pour plusieurs dizaines d'exemplaires.
La validation de cette énorme commande permettrait de maintenir le rythme de production minimum pour prolonger le cycle de l'A380 d'une dizaine d'années. Toutefois, la question du choix de la motorisation (qui conditionne l'autonomie et les économies de carburant réalisables) a déjà plusieurs fois manqué de faire capoter la commande.
Début novembre 2018, Emirates semblait avoir finalement validé les options de motorisation permettant d'espérer maintenir la production pour plusieurs années. Cette avancée est pourtant de nouveau remise en cause pour une partie du contrat.
Selon Reuters, la compagnie Emirates envisage en effet de basculer vers des Airbus A350 plutôt que d'acheter les derniers A380 prévus. Les négociations avec les fournisseurs des moteurs seraient toujours en cause, en particulier un point de blocage avec Rolls Royce, toujours pas décidé à se lancer dans de grands investissements de R&D pour produire des moteurs optimisés par rapport aux versions actuelles proposées.
Le journal La Tribune note qu'Airbus pourrait se retrouver dans l'incertitude initiale de début 2018, mais avec une situation aggravée par l'annulation d'une commande de 10 exemplaires par Hong Kong Airlines, ne laissant plus de marge pour la survie du programme A380.
Si Emirates annule la commande des 20 derniers Airbus A380 prévus, il restera environ 5 ans de production (en comptant ceux déjà commandés restant à livrer) en tablant sur un rythme minimal, mais guère plus. Les négociations se poursuivent...
-
La compagnie Emirates a finalement décidé de rester sur une motorisation Rolls Royce et valide une commande qui assure rien de moins que la survie de la production du géant des airs.
-
La commande de la compagnie Emirates portant sur 36 Airbus A380, vitale pour le maintien en production de l'avion de ligne géant, est de nouveau remise en cause.
Vos commentaires
Si on peut mettre le contenu de 2 avions dans un seul, ça libère les créneaux aéroport, si toutefois ils arrivent à remplir les avions en question.
Reste la question de la consommation.
mais le probleme c'est effectivement qu'il faut le remplir cette avion pour être rentable, j'imagine que les grosses lignes utilise déjà ce type d'avions, pas sur que les autres plus petite soit rentable
bon après entre un A380 ou un A350 OSEF tant qu'ils achète Airbus et pas Boeing,
troll:
je vais citer une phrase que l'on vois souvent dans les disques dur :
c'est débile d'acheter un gros avion car si jamais sa pète tu perd beaucoup de passager
L'intérêt : augmenter le flux de passagers sans être obligé de reconstruire des aéroports.
Premium
A propos d'A380, tes fautes sont aussi grosses que lui. Relis-toi stp.