Numéricâble peut sembler particulièrement gourmand en ce moment. Alors qu’il remportait les enchères début avril pour un rachat de l’opérateur SFR à plus de 10 milliards d'euros, le câblo-opérateur annonçait la semaine dernière avoir mis la main sur l’opérateur virtuel Virgin Mobile pour 325 millions d'euros.
Et alors que le groupe Bouygues semble vouloir se débarrasser de sa filiale télécoms, qui commence à se retrouver dans une position quelque peu inconfortable du fait de la consolidation du secteur et de la concurrence très agressive, on pourrait penser " jamais deux sans trois ", autrement dit au rachat de Bouygues Télécom dans la foulée.
Mais ce n’est pas le cas, à en croire Éric Denoyer, PDG de Numéricâble. Répondant à la question d’un actionnaire au sujet d’un possible mariage à trois qui permettrait de créer un groupe à la fois performant sur la fibre optique et la 4G, à l’occasion de l’assemblée générale du groupe qui a eu lieu ce mardi 20 mai, l’homme a dit se concentrer sur les acquisitions en cours. Il a aussi indiqué qu'il comptait poursuivre les accords commerciaux signés dans le fixe.
Dans le cas d'une cession de Bouygues Télécom, c'est donc officiellement du côté d’Orange et de Free qu'il faudra regarder.
