L'affaire avait fait grand bruit en janvier 2017. Une semaine avant l'investiture de Donald Trump en tant que président des États-Unis, une attaque par ransomware avait paralysé la fonctionnalité d'enregistrement de deux tiers des caméras de vidéosurveillance utilisées par la police de Washington.
Cette ressortissante roumaine sera fixée sur son sort début décembre. Elle avait été arrêtée à la toute fin 2017 en Roumanie. Quelques semaines après cette arrestation, elle avait fui la Roumanie et a été interpellée au Royaume-Uni en mars. Elle a été extradée vers les États-Unis en juillet.
Selon les autorités, le code malveillant avait exigé pour le déverrouillage de chaque ordinateur infecté une rançon d'un montant total estimé à 60 800 dollars (en Bitcoins).
Lors de l'attaque par ransomware, des ordinateurs infectés ont également servi à diffuser d'autres attaques (ransomware et malware). Une attaque en cours ciblait jusqu'à 179 616 autres ordinateurs par le biais d'emails, mots de passe et pièces d'identité bancaires volés.
Eveline Cismaru a agi avec la complicité d'un autre ressortissant roumain. Âgé de 25 ans, Mihai Alexandru Isvanca avait lui aussi été arrêté en Roumanie fin 2017 où il a été placé en détention dans l'attente de son extradition vers les États-Unis.