L'affaire avait fait grand bruit en janvier 2017. Une semaine avant l'investiture de Donald Trump en tant que président des États-Unis, une attaque par ransomware avait paralysé la fonctionnalité d'enregistrement de deux tiers des caméras de vidéosurveillance utilisées par la police de Washington.

justice L'incident qui s'était déroulé mi-janvier avait pu être résolu sans le paiement d'une rançon. Âgée de 28 ans, Eveline Cismaru a plaidé coupable aux États-Unis pour son rôle dans l'accès illégal à 126 ordinateurs associés à des caméras de surveillance du Metropolitan Police Department et leur utilisation pour distribuer un ransomware.

Cette ressortissante roumaine sera fixée sur son sort début décembre. Elle avait été arrêtée à la toute fin 2017 en Roumanie. Quelques semaines après cette arrestation, elle avait fui la Roumanie et a été interpellée au Royaume-Uni en mars. Elle a été extradée vers les États-Unis en juillet.

Selon les autorités, le code malveillant avait exigé pour le déverrouillage de chaque ordinateur infecté une rançon d'un montant total estimé à 60 800 dollars (en Bitcoins).

Lors de l'attaque par ransomware, des ordinateurs infectés ont également servi à diffuser d'autres attaques (ransomware et malware). Une attaque en cours ciblait jusqu'à 179 616 autres ordinateurs par le biais d'emails, mots de passe et pièces d'identité bancaires volés.

Eveline Cismaru a agi avec la complicité d'un autre ressortissant roumain. Âgé de 25 ans, Mihai Alexandru Isvanca avait lui aussi été arrêté en Roumanie fin 2017 où il a été placé en détention dans l'attente de son extradition vers les États-Unis.