L'opération a touché des centaines de comptes Gmail de hauts dirigeants américains, dissidents chinois, responsables militaires et de pays asiatiques ( notamment la Corée du Sud ), afin d'en récolter les mots de passe. Toutefois, Google a indiqué que ses systèmes basés en Californie n'ont pas été touchés.
Le responsable de la firme de Mountain View dit avoir « identifié cette campagne et y a mis un terme », tout en « informant les victimes et protégeant leurs comptes ». Les autorités gouvernementales concernées ont également été alertées.
De son côté, Pékin refuse d'endosser la responsabilité du piratage des comptes Gmail. « Rejeter la responsabilité sur la Chine est inacceptable », a déclaré Hong Lei, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. « Le supposé communiqué affirmant que le gouvernement chinois soutient les attaques informatiques est fabriqué de toutes pièces. Il contient des arrière-pensées », a-t-il ajouté.
Le gouvernement chinois désapprouve ainsi cette acte de piratage. De plus, il est impossible de faire un lien direct avec la cyberattaque subie par Google l'année dernière, suivie par la levée de censure de ses services de recherche en Chine. Les agissements supposés du pays sont fraîchement revenus sur le devant de la scène avec l'attaque informatique du groupe de défense américain Lockheed Martin ainsi que la formation d'une unité d'élite destinée à la protection des cyberattaques.
Publié le
par Fabien H.


Fabien H. : journaliste GNT spécialisé jeux vidéo
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