Introduite en 2014, la fonctionnalité Trending (ou À la une) de Facebook n'était pas encore disponible en France et ne le sera pas. Le réseau social a annoncé sa suppression. Proposée dans cinq pays, elle représentait en moyenne " moins de 1,5 % des clics des éditeurs d'actualités ", selon Facebook.

Le propos de Trending était de permettre la découverte de sujets jugés pertinents et intéressants sur Facebook, mais n'apparaissant pas nécessairement dans le fil d'actualité de l'utilisateur. La fonctionnalité a suscité la polémique.

Outre-Atlantique, Gizmodo a accusé Facebook de supprimer régulièrement dans les sujets tendances des articles en lien avec des personnalités conservatrices. Facebook avait assuré n'avoir trouvé " aucune preuve de biais systématique ", et avait réfuté une censure des informations de sites conservateurs.

Par la suite, Facebook a appliqué une procédure plus algorithmique pour " mettre à l'échelle les sujets tendances afin de couvrir davantage de sujets et les proposer à davantage de personnes dans le monde sur la durée. "

Facebook-Trending-avant-apres

Finalement, avec la suppression de Trending, Facebook dit explorer de " nouveaux moyens d'aider les gens à se tenir au courant des dernières informations qui comptent pour eux, tout en s'assurant que les informations qu'ils voient proviennent de sources fiables et de qualité. "

Un test est notamment mené avec 80 éditeurs de presse à travers le monde avec une signalétique " breaking news " sur leurs publications et des notifications, ainsi qu'une section dédiée à l'information locale. La mise en avant de l'information locale est l'une des nouvelles prioriétés de la plateforme de Mark Zuckerberg.