Kitty Hawk est une start-up américaine qui a suscité une certaine curiosité. Elle est financée par Larry Page, le cofondateur de Google et directeur général d'Alphabet, tandis qu'elle est dirigée par Sebastian Thrun, un pionnier de la conduite autonome qui est notamment connu pour avoir dirigé Google X.

La start-up a dévoilé en début d'année le prototype d'un aéronef tout électrique Cora pour un service de taxi volant autonome avec une expérimentation menée en Nouvelle-Zélande. Avant cela, Kitty Hawk avait présenté l'année dernière un prototype d'une machine volante baptisée Flyer.

Depuis, le Flyer a largement évolué, même si pour autant il demeure un engin catalogué de loisirs. Conçue pour une personne, cette machine volante ne nécessite pas une licence de pilote, en tout cas avec la législation américaine.

Flyer

Annoncé facile à piloter avec un minimum d'entraînement (moins d'une heure), cet aéronef ultraléger de 110 kg se destine à voler entre 1 à 3 mètres au-dessus de l'eau, comme par exemple un lac.

Avec décollage et atterrissage à la verticale, il est propulsé par une dizaine de rotors électriques indépendants et peut atteindre la vitesse maximale de 32 km/h. Son autonomie varie de 12 à 20 minutes en fonction du poids de l'occupant, les facteurs environnementaux et la vitesse atteinte.

Pour assurer la stabilité et la facilité du vol, Kitty Hawk évoque une partie logicielle " innovante qui utilise les données de plusieurs capteurs intelligents. " Selon CNN, le pilotage se fait à l'aide de deux manches de contrôle.

Sur le site consacré au Flyer, il existe une possibilité de précommande sur invitation, mais aucun prix n'est affiché, ni même une date de disponibilité.

" Nous n'avons pas encore divulgué le prix de vente du Flyer. Notre mission est de donner à plus de gens la liberté de voler, ainsi nous allons travailler avec des partenaires pour rendre les flottes de Flyer disponibles pour voler dans des environnements récréatifs dans le monde entier ", écrit Kitty Hawk.