Fujitsu K Fujitsu avait profité de la conférence ISC’11 qui s’est tenue en juin dernier à Hambourg, en Allemagne, pour dévoiler un superordinateur répondant au nom de K ( visible à droite ).

Équipé de 68 544 processeurs, l’engin affichait alors une puissance de calcul phénoménale de 8,162 pétaflops, ce qui correspond à 8,162 millions de milliards d’opérations à virgule flottante par seconde, devenant ainsi l'ordinateur le plus puissant du monde. Il devait être utilisé dans les domaines de la climatique, de la médecine, de la météorologie et de la prévention des catastrophes naturelles.

Mais le groupe japonais n’entendait pas s’arrêter en si bon chemin et promettait des performances encore plus impressionnantes lorsque la conception de son superordinateur K serait finalisée, c’est-à-dire en ce mois de novembre. Et c’est chose faite, avec un total de 88 128 processeurs pour une puissance de calcul flirtant avec les 10 pétaflops.

Autant dire que le joujou devrait conserver encore quelques temps la première place du TOP500, le classement mondial des superordinateurs.

Sunway BlueLight MPP Encore quelques temps en effet, sachant que les États-Unis ont commandé pour début 2013 un superordinateur baptisé Titan dont la puissance de calcul devrait atteindre les 20 pétaflops et servir à des recherches sur les énergies du futur telles que les biocarburants et l’énergie solaire.

Sans compter que les Chinois se sont aussi lancés dans la course, avec un premier modèle entièrement de chez eux dévoilé il y a peu. Nommé Sunway BlueLight MPP ( visible à gauche ), celui-ci atteint pour le moment la puissance de 1 pétaflop. Concernant son utilisation, l'Empire du Milieu évoque des travaux dans l’analyse financière, le développement de nouveaux médicaments, la prévision météo, la science marine et la simulation industrielle.

Source : Forbes